Jeune femme : que faire lorsqu’on a une perte de cheveux ?

Chute de cheveux : quand faut-il s’en inquiéter ?

Une femme peut naturellement perdre jusqu’à 50 cheveux par jour sans que cela soit assimilé à une alopécie. Mais lorsque cela dépasse cent cheveux, il y a de quoi s’en faire. Deux cas se présentent généralement : la perte de cheveux aiguë ou la perte chronique des cheveux.

La chute brutale de cheveux

Un cheveu a un cycle de vie subdivisé en 3 phases :

• L’anagène caractérisant la pousse des cheveux étalée sur 4 à 6 ans chez la femme ;
• Avant la perte de cheveux chez une jeune femme, il y a la catagène, temps pendant lequel le cheveu est au repos (2 à 3 semaines) ;
• La télogène, la chute proprement dite du cheveu (2 à 3 mois).

Lorsque les cheveux évoluent dans un environnement qui ne favorise pas leur croissance, ils peuvent chuter : on parle de chute conjoncturelle ou aiguë de cheveux. Ainsi, lorsque la jeune femme est soumise à un stress élevé, à un manque de sommeil ou à un déséquilibre hormonal, elle peut perdre de cheveux de façon brusque et brutale.

Pour traiter la perte de cheveux chez la jeune femme, il peut être recommandé d’inclure dans son alimentation des aliments riches en vitamines B et en acides aminés sur 2 à 3 mois.

La chute chronique de cheveux

Un tiers des femmes âgées de 40 ans peuvent faire face à une perte lente et ininterrompue de cheveux. Lorsque cela dépasse 3 mois, on parle de calvitie ou d’alopécie diffuse chronique. Dans ce cas, aucune alimentation équilibrée ne peut faire repousser les cheveux au point de couvrir toutes les zones touchées par le phénomène de la perte de cheveux chez la jeune femme.

Par conséquent, il urge d’avoir recours à un traitement beaucoup plus avantageux qu’une simple cure au fer. Il s’agit de la greffe de cheveux.

Pourquoi se tourner vers l’implantation capillaire ?

Pour les personnes attaquées par une alopécie androgénique, il est recommandé d’opter pour une restauration de leur chevelure. Cela se fait sous anesthésie locale au cours d’une opération chirurgicale qui peut durer 2 à 3 heures. La greffe de cheveux consiste d’abord en des prélèvements de plusieurs unités folliculaires à l’arrière de la tête pour combler la zone atteinte par la perte de cheveux chez la jeune femme.

En effet, l’arrière de la tête, encore appelée zone donneuse, est requis pour une opération réussie étant donné que les cheveux situés à ce niveau ne se laissent pas attaqués par les hormones. Cela les épargne bien évidemment de la calvitie. C’est pour cette raison qu’ils résistent facilement à une éventuelle perte de cheveux après la chirurgie capillaire.

Quelques conseils pour vite endiguer la progression de la perte de cheveux

Le premier conseil lorsqu’on commence par perdre ses cheveux, c’est de consulter un dermatologue. Les conseils avisés de celui-ci permettront surement de freiner la perte de cheveux chez la jeune femme avec seulement un traitement aux médicaments. Cela lui évitera d’ailleurs de directement se rendre chez un chirurgien spécialisé dans la greffe capillaire.

S’il s’avère qu’il s’agit bel et bien d’une alopécie progressive, il est fortement déconseillé d’aller chez le premier chirurgien capillaire trouvé. Il faut prendre le temps de se faire conseiller un spécialiste dont la réputation n’est plus à prouver. Il est également possible de faire du bouche-à-oreille ou de directement demander à son dermatologue. Il convient donc très vigilant pour définitivement traiter la perte de cheveux chez la jeune femme.