Greffe de cheveux et cicatrices : ce qu'il faut savoir


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La greffe de cheveux soulève une question essentielle pour beaucoup de candidats : les cicatrices après l’opération. Cette crainte peut souvent les décourager de se faire greffer. Mais bonne nouvelle, les techniques ont fait de grands progrès et permettent maintenant de réduire nettement la visibilité des cicatrices. Ces avancées ouvrent de nouvelles possibilités et rassurent les patients inquiets de l’aspect esthétique après l’intervention. Nous allons voir les différences entre les cicatrices laissées par les techniques FUT (Follicular Unit Transplantation) et FUE/DHI (Follicular Unit Extraction/Direct Hair Implantation), et vous donner des conseils pratiques pour atténuer ces marques.

La greffe de cheveux FUT : une technique obsolète qui laissait une large cicatrice

La technique de greffe FUT (Follicular Unit Transplantation), bien qu’ayant été révolutionnaire à ses débuts, est aujourd’hui considérée comme dépassée à cause des cicatrices visibles qu’elle laisse.

Principe de la FUT

La FUT consiste à prélever une longue bande de cuir chevelu à l’arrière de la tête, puis à suturer la zone, laissant une importante cicatrice linéaire.

La bande prélevée est découpée en nombreux petits greffons, contenant chacun quelques follicules pileux. Ces greffons sont ensuite transplantés dans les zones dégarnies. Même si cette technique permet de prélever beaucoup de greffons en une seule fois, elle a le gros défaut de laisser une grande cicatrice linéaire derrière la tête. Cette cicatrice est vraiment inesthétique et dure à cacher, surtout si le patient veut porter les cheveux courts.

Conséquences de la FUT

La FUT ne pose pas seulement un problème esthétique. Les patients peuvent avoir très mal au niveau de la cicatrice, avec des sensations de tiraillement ou de démangeaisons qui durent parfois longtemps après l’opération. En plus, la guérison est souvent longue et demande des soins attentifs pour limiter les risques d’infection ou de complications.

Le prélèvement d’une bande de cuir chevelu peut sérieusement traumatiser cette zone, avec des conséquences possibles sur la circulation sanguine et la santé globale du cuir chevelu. Ce traumatisme peut compromettre de futures greffes, surtout si une nouvelle intervention est nécessaire.

FUE et DHI : des techniques modernes aux microcicatrices invisibles

Les techniques de greffe FUE et DHI représentent un énorme progrès dans la restauration capillaire. En minimisant l’impact sur le cuir chevelu, elles donnent des résultats bien plus esthétiques avec des cicatrices quasiment invisibles.

La FUE, une avancée décisive

La FUE, vue comme une révolution dans la greffe de cheveux, consiste à prélever un par un les follicules pileux du cuir chevelu avec un micropunch. Cette technique minutieuse permet d’extraire chaque greffon avec une extrême précision, en limitant les dégâts sur le cuir chevelu.

Les incisions circulaires pour prélever les follicules font moins de 1 mm de diamètre et cicatrisent vite, laissant des microcicatrices à peine visibles à l’œil nu. Comparé à la FUT, ce procédé permet une récupération plus rapide et moins douloureuse, pour un retour à la normale bien plus vite.

La DHI, l’ultime perfectionnement

La DHI utilise un stylo spécial pour extraire et implanter les greffons, avec encore plus de contrôle et de précision.

L’atout de la DHI, c’est de réduire encore plus les cicatrices, jusqu’à les rendre quasiment invisibles, même sur un crâne rasé. Des incisions aussi fines favorisent une cicatrisation encore plus rapide et une repousse des cheveux greffés plus efficace.

FUE et DHI : quels avantages ?

Les avantages de la FUE et de la DHI vont au-delà de l’esthétique. En réduisant les traumatismes du cuir chevelu, elles limitent le risque de complications et accélèrent la guérison. Les patients peuvent ainsi reprendre leurs activités peu de temps après l’intervention, avec moins de contraintes et d’inconfort. Et sans grande cicatrice linéaire, ils ont plus de liberté dans le choix de leur coiffure après l’opération, un point important pour beaucoup.

Avec ces techniques, les patients ont un résultat naturel, des cicatrices minimes, et un meilleur confort post-opératoire. La greffe de cheveux devient moins invasive et plus satisfaisante.

Comment minimiser les cicatrices après une greffe de cheveux ?

Pour minimiser les cicatrices après une greffe, il faut être attentif à plusieurs points, du choix de la clinique et de la technique jusqu’au respect des consignes post-opératoires.

Choisir la bonne clinique et la bonne technique

La première étape est de choisir une clinique réputée et une technique adaptée. Il est fortement conseillé d’éviter la FUT au profit de la FUE ou, encore mieux, de la DHI. Ces dernières sont moins invasives et laissent des cicatrices presque invisibles.

Le choix du chirurgien est aussi déterminant. Un professionnel expérimenté et qualifié, avec une exécution minutieuse, est essentiel pour des résultats optimaux. Un bon chirurgien utilisera les techniques les plus avancées pour minimiser les cicatrices.

Enfin, l’utilisation d’instruments de pointe, comme des micro-punchs fins ou des lames en saphir, contribue à réduire la taille des incisions et donc la visibilité des cicatrices.

Bien suivre les consignes post-opératoires

Des soins post-opératoires appropriés sont fondamentaux. Cela inclut d’éviter le soleil, la piscine et la mer pendant la cicatrisation. Ces précautions empêchent les complications et favorisent une guérison rapide et discrète.

Les soins post-opératoires, comme les shampoings doux ou médicamenteux spécifiques, sont aussi cruciaux pour une bonne cicatrisation sans inflammation ni infection des sites greffés.

Corriger d’éventuelles cicatrices disgracieuses

Si des cicatrices restent visibles après la greffe, différentes options existent. Le lipofilling (greffe de graisse) peut servir à combler les cicatrices.

La micropigmentation, un tatouage médical, est aussi une option pour camoufler les cicatrices, surtout celles laissées par la FUT.

Si une cicatrice est particulièrement marquée et inesthétique, une exérèse chirurgicale suivie d’une suture fine peut être envisagée. Il s’agit de retirer chirurgicalement la partie cicatricielle et de refermer de manière très précise pour réduire l’impact esthétique.

En conclusion, les techniques modernes de greffe comme la FUE et la DHI ont vraiment révolutionné la restauration capillaire. En minimisant grandement les cicatrices, elles permettent des résultats esthétiques bien supérieurs aux anciennes méthodes. Quand une greffe est réalisée par un chirurgien compétent et expérimenté, elle ne laisse que peu ou pas de traces visibles, rendant l’intervention extrêmement discrète.

Les micro-cicatrices restantes, quand il y en a, sont généralement cachées sous les cheveux, même très courts. C’est une grande avancée, car les personnes greffées ont ainsi une grande liberté dans le choix de leur coiffure, sans s’inquiéter de révéler des marques d’intervention.

Sources :

Alhamzawi N. K. (2020). Keloid Scars Arising after Follicular Unit Extraction Hair Transplantation. Journal of cutaneous and aesthetic surgery, 13(3), 237–239. https://doi.org/10.4103/JCAS.JCAS_181_19


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