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Traitements de l’alopécie : les options envisageables et leur efficacité
Sommaire
L’alopécie affecte des millions de personnes à travers le monde. Selon l’Association canadienne de dermatologie, plus de 50 % des hommes seront confrontés à une forme d’alopécie au cours de leur vie. Au-delà de ses répercussions physiques, l’alopécie peut aussi engendrer un lourd impact psychologique. Ce guide à pour objectif d’explorer les différents traitements de l’alopécie disponibles. Nous y mettrons en lumière les avantages et les inconvénients de chaque méthode. L’objectif est de vous fournir une vision complète de ces traitements, afin de vous permettre de faire un choix éclairé.
Les causes de l’alopécie
Les facteurs génétiques : L’Alopécie Androgénétique
De multiples études, comme celle publiée dans l’American Journal of Human Genetics, montrent une corrélation forte entre les antécédents familiaux et le risque d’alopécie. Le gène AR joue un rôle déterminant dans la sensibilité des follicules pileux à la dihydrotestostérone (DHT), une hormone dérivée de la testostérone, la sensibilité à cette hormone provoquera une accélération du cycle du cheveu qui se soldera par une perte de cheveux définitive et graduelle. Voir notre article sur l’alopécie androgénétique.
Les Maladies
Les Troubles de la Thyroïde
Les désordres thyroïdiens, qu’il s’agisse d’hyperthyroïdie ou d’hypothyroïdie, ont un impact sur la croissance capillaire. La glande thyroïde régule divers processus métaboliques, y compris la croissance des cheveux. Un déséquilibre thyroïdien peut donc perturber leur cycle de croissance et entraîner leur chute, généralement de manière diffuse sur le cuir chevelu.
Les Maladies auto-immunes
Des maladies auto-immunes comme l’alopécie areata entraînent la perte de cheveux en attaquant les follicules pileux. Cela perturbe leur cycle de croissance, provoquant une chute de cheveux qui peut varier en sévérité.
Les Déséquilibres hormonaux
Les déséquilibres hormonaux, survenant durant des périodes comme la puberté, la grossesse et la ménopause, ou en raison de maladies telles que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), peuvent aussi induire la perte de cheveux. Ces fluctuations hormonales affectent le cycle de croissance capillaire, causant la chute ou l’affinement des cheveux. Le stress peut également aggraver ces déséquilibres hormonaux.
L’hygiène de vie
Le Stress
Des périodes prolongées de stress peuvent être responsables de certains types d’alopécie, notamment l’effluvium télogène ou la trichotillomanie. En période de stress aigu, le corps se met en “mode survie”, ce qui peut perturber leur cycle normal de croissance des cheveux.
L’alimentation
Une alimentation déséquilibrée, peut contribuer à la perte de cheveux. Les follicules pileux ont besoin de protéines, de fer, et de vitamines diverses pour une croissance optimale. Un carence peut affecter négativement leur cycle de croissance.
Le manque d’activité physique
Le manque d’exercice physique peut aussi contribuer à la perte de cheveux. Une activité régulière favorise la circulation sanguine, essentielle pour nourrir les follicules pileux. De plus, l’exercice aide à réguler le stress et à maintenir l’équilibre hormonal.
Les traitements possibles contre la chute de cheveux
Les Traitements médicamenteux
Le Minoxidil
Le Minoxidil, connu sous le nom commercial de Rogaine®, agit principalement en prolongeant la phase anagène (phase de croissance) du cycle de croissance du cheveu et en améliorant l’irrigation sanguine du cuir chevelu.. Ce médicament est disponible en deux concentrations : une solution à 2% pour les femmes et une solution à 5% pour les hommes. Le Minoxidil doit être appliqué directement sur le cuir chevelu deux fois par jour. Ce traitement est indiqué pour ralentir la perte de cheveux. Ses effets s’annulent au moment ou le patient arrête le traitement.
Le Finasteride
Le Finastéride est vendu sous la marque Propecia, et nécessite une prescription médicale. Le Finastéride agit en inhibant la transformation de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), Ce médicament est généralement pris quotidiennement par voie orale.
Quelle est l’efficacité de ces traitements ?
Si des médicaments comme le Minoxidil et le Finastéride ont prouvé leur efficacité pour ralentir la progression de l’alopécie androgénétique, il faut noter qu’ils ne constituent pas une solution définitive. Leurs effets s’arrêtent en même temps que la prise du traitement.
La médecine capillaire
La Thérapie au plasma riche en plaquettes (PRP)
Le traitement PRP permet de ralentir la progression de l’alopécie androgénétique en injectant un concentré de plaquettes issu du sang du patient qui permettront de stimuler la repousse des follicules pileux.
La Thérapie capillaire au laser
La thérapie capillaire au laser, ou thérapie au laser de faible intensité (LLLT), utilise le principe de la photobiomodulation pour stimuler la pousse des cheveux.
La mésothérapie Regenera Activa
La mésothérapie capillaire Regenera Activa consiste à extraire des cellules souches issues des zones plus saines du cuir chevelu, pour les réinjecter dans les zones à traiter, ce lyophilisat aura pour effet de stimuler la pousse des follicules pileux et d’optimiser le réseau vasculaire de ces zones.
Le maintien d’une bonne hygiène de vie
Le rôle de l’alimentation
Une alimentation équilibrée joue un rôle essentiel dans la croissance des cheveux.
Surveiller ses carences en fer
Le fer joue un rôle important dans la croissance de cheveux . Il contribue à la production d’hémoglobine dans le sang, qui contribue au transport d’oxygène vers les follicules pileux.
S’assurer d’un bon apport en oméga-3
Les oméga-3 sont des oligo-éléments essentiels. Ces acides gras contribuent l’hydratation du cuir chevelu et des cheveux. Les aliments riches en oméga-3 comprennent les poissons gras comme le saumon, les avocats, les noix et les graines de lin.
Manger suffisamment de protéines
Il a été démontré qu’une carence en protéines dans l’alimentation favorise la chute des cheveux. Il est donc essentiel d’inclure suffisamment de protéines dans votre alimentation.
Faire du sport et gérer son stress
L’exercice régulier et les techniques de gestion du stress telles que le yoga et la méditation peuvent également jouer un rôle essentiel dans le maintien d’une bonne santé capilaire.
Le sport
Le sport n’est pas seulement bon pour le corps, il est aussi bénéfique pour les cheveux. L’exercice physique peut améliorer la circulation sanguine dans le cuir chevelu, et permet ainsi de fournir un apport correct en oxygène et en nutriments aux follicules pileux. En outre, l’exercice contribue à l’équilibre hormonal sain.
Pratiquer du Yoga ou de la méditation
Le yoga et la méditation sont d’excellentes techniques de gestion du stress qui favorisent la relaxation et peuvent contribuer à réduire les niveaux de cortisol (l’hormone du stress) dans l’organisme. En réduisant le stress, ces pratiques peuvent contribuer à atténuer la perte de cheveux liée au stress.
Impact du tabagisme et de la consommation d’alcool sur la chute des cheveux
Fumer
Plusieurs études ont établi un lien entre le tabagisme et la perte de cheveux. Une étude publiée dans l’International Journal of Trichology démontre que la sévérité de l’alopécie androgénétique est plus élevée chez les fumeurs. L’étude suggère que la consommation de tabac peut endommager les follicules pileux et interférer négativement avec les systèmes hormonaux.
Consommation d’alcool
La consommation excessive d’alcool peut également contribuer à la perte de cheveux. L’alcool affecte négativement la capacité de l’organisme à absorber les nutriments essentiels, y compris ceux qui sont nécessaires à la formation de tige capillaire.
Les traitements naturels
Huile de coco et de ricin
Les huiles de coco et de ricin sont deux remèdes naturels populaires souvent vantés pour leurs bienfaits présumés sur les cheveux. Riches en vitamines, minéraux et autres nutriments, ces huiles sont souvent utilisées dans des shampoings ou en cure. L’huile de coco est reconnue pour ses pouvoirs hydratants et nourrissants. L’huile de ricin est riche en acide ricinoléique, est censée améliorer la circulation sanguine dans le cuir chevelu, stimulant ainsi la croissance des cheveux. Toutefois, nous disposons de peu d’études scientifiques qui prouvent que ces huiles soient efficaces pour traiter ou ralentir la perte de cheveux.
Les Massages du cuir chevelu
Certaines études, comme celle publiée dans Eplasty, ont démontré que des massages réguliers du cuir chevelu pouvaient permettre d’obtenir des cheveux plus épais.
Traitement à base de palmier nain
Le palmier nain est un petit palmier originaire des côtes Méditéranéennes. L’huile de palmier nain peut bloquer une enzyme (la 5-alpha-réductase) qui convertit la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), l’hormone associée à l’alopécie androgénétique. Bien que certaines études suggèrent que le palmier nain pourrait être bénéfique dans le traitement de la chute des cheveux, le consensus scientifique n’est pas atteint.
La greffe de cheveux : Le traitement le plus efficace contre l’alopécie
La greffe de cheveux offre une solution durable et naturelle pour traiter différents types d’alopécie.
Extraction d’unités folliculaires (FUE)
La greffe de cheveux FUE consiste à extraire des follicules pileux de la zone donneuse (généralement l’arrière ou les côtés du cuir chevelu) et à les implanter dans la zone receveuse (les parties dégarnies ou chauves). Ce processus est réalisé sous anesthésie locale.
Implantation directe de cheveux (IDC)
La DHI est une technique qui permet un contrôle plus précis de la profondeur, de la direction et de l’angle du follicule pileux implanté. Comme pour la FUE, les follicules pileux sont extraits à puis réimplanter à l’aide d’un stylo implanteur CHOI.
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